Coucou! Je suis Virginie!
Bienvenue sur mon blog! 🙂
C’est moi, là, sur cette photo prise par mon père. Tout à fait moi! J’avais 6 ans. C’était en 1976, un été très chaud et sec, je m’en souviens bien. D’où l’herbe jaunie sur laquelle je m’étais installée. J’avais enfilé les chaussures de ma mère, mon short bleu marine à pois préféré et ma casquette à carreaux et à fleurs. Je vous ai déjà dit que j’aimais les mélanges? 😉
Ce moment est resté gravé dans ma mémoire, comme si c’était hier… J’avais dans l’idée de coudre un vêtement en laine à ma poupée. Tâche ardue! Bizarrement, je ne me souviens plus trop du résultat…
A bien y regarder, je n’ai pas beaucoup changé: certes aujourd’hui je suis beaucoup moins bronzée (passer des heures à coudre à l’intérieur n’aide pas vraiment) et j’ai nettement moins de bleus sur les jambes, mais je suis toujours fan des pois, des carreaux, des fleurs et de couture!
Mon père était instituteur et ma mère s’occupait de ses 3 filles. Pendant les grandes vacances, j’avais la chance d’avoir mes parents « à disposition ». Je les accompagnais et les observais dans leurs activités. Mon père jardinait, ma mère cousait. Ces 2 activités sont tout simplement devenues 2 de mes passions. La 3e c’est manger du chocolat! 😉
A cette époque là, les parents n’occupaient pas leurs enfants comme on fait aujourd’hui, en tout cas pas les miens. Non, je n’ai jamais eu un emploi du temps de ministre. Mes parents nous laissaient nous ennuyer et rêvasser. Comme je les en remercie! C’est par l’ennui que naît la créativité, j’en suis sûre.
Même si parfois je donne l’impression d’être inactive, en fait les idées se bousculent dans ma tête. Le plus difficile souvent est d’en sélectionner une et m’y tenir! Mon petit atelier est envahi par les projets pas tout à fait finis. 🙂
Bref. Donc, je couds depuis l’adolescence (j’ai maintenant atteint la cinquantaine). J’ai appris en observant ma mère faire les vêtements de ses 3 filles et ses propres vêtements.
Je n’ai pas toujours cousu avec assiduité. Pendant quelques années, je n’ai pas touché un tissu, ni mis en marche ma machine à coudre, sans doute par manque de temps mais peut-être aussi parce que je sentais que la société trouvait la « couture maison » ringarde.
Une fois mon fils devenu grand, je m’y suis remise lentement, très lentement, principalement avec des patrons pochette ou des magazines couture, plus économiques.
Et puis, en 2017, peut-être même un peu avant, face au constat que les vêtements que je trouvais dans le commerce ne m’allaient pas, qu’ils me décevaient et que donc je ne portais pas, j’ai décidé de ne plus en acheter aucun. J’allais donc tous me les coudre !
Je suis en fait plutôt dans une démarche éco responsable.
Je m’efforce de ne plus acheter de tissu sur un coup de cœur. Je préfère d’abord choisir le modèle de vêtement dont j’ai envie et ensuite partir à la recherche du tissu idéal. Ainsi j’ai très peu de stock chez moi, et c’est tant mieux car je n’ai pas tellement de place.
J’essaie au maximum de recycler des habits usagés, ou jamais portés. C’est parfois difficile à cause de la mauvaise qualité des vêtements made in China…
J’aime beaucoup offrir des petits cadeaux textile faits maison, d’une part pour faire plaisir, et d’autre part pour utiliser mes chutes de tissus.
Quand je dois acheter du tissu, je privilégie les 2 magasins près de chez moi. Il m’arrive de commander sur internet, mais c’est en désespoir de cause ou éventuellement pour trouver des matières bio made in France.
Etant donné que le tissu et les articles de mercerie ne sont pas donnés, et que coudre des vêtements prend beaucoup de temps, je compte bien les porter le plus longtemps possible. Pour ce faire, il est donc nécessaire de les apprécier, et de ne pas s’en lasser trop vite.
C’est pourquoi, il m’a paru très important d’analyser ma morphologie et d’essayer de comprendre quelles formes, quelles découpes, quels motifs, quels types de tissu avantageaient ma silhouette. Je me suis même fait des fiches grand format que j’ai punaisées au mur, face à ma machine à coudre… si, si !
Aujourd’hui, il m’arrive encore d’être en admiration devant certains patrons pour femmes longilignes à taille de guêpe et épaules carrées par exemple, mais je sais mieux faire le tri et sélectionner les modèles qui me sont plus adaptés.
En septembre 2020, j’ai osé quitter mon emploi parce qu’il me rendait malheureuse, mais aussi parce que mon handicap auditif devenait trop gênant. J’ai ainsi profité de cette occasion pour me lancer dans l’apprentissage du modélisme. J’ai acheté toutes les panoplies de méthodes de coupe à plat DPStudio, Esmod et bien d’autres, j’ai créé un groupe d’entraide, je me suis payée des cours de perfectionnement en (haute) couture (Artesane, Irina Daran), j’ai appris à me servir du logiciel Valentina grâce au manuel, à certains tutos gratuits trouvés sur le groupe dédié, et à d’autres payants; et je me suis entraînée en créant des patrons pour quelques personnes.
Donc, maintenant, non seulement je me couds tous mes vêtements, mais j’en fais également les patrons. Et ça, ça me procure une satisfaction énorme!
Alors, voilà ! Ce blog me permet donc de partager ma passion avec vous, de vous montrer mes dernières cousettes, de vous donner l’occasion de me dire ce que vous en pensez, et de vous offrir gracieusement quelques patrons (pas tous, car vous comprenez bien que moi aussi j’ai besoin de gagner ma vie 🙂 ).